Le cours se déroule en deux parties qui sont abordées simultanément sous forme de séances de cours magistraux et de travaux dirigés. Une approche historique, appelée « histoire de la ville », est destinée à décrire et analyser les différentes modalités de création et de formation de la ville. Une deuxième partie aborde les principaux enjeux du développement de la ville contemporaine. L’approche historique tente de résumer les grandes tendances des théories architecturales et urbaines depuis la Seconde Guerre mondiale. On étudiera, dans un premier temps, les ambivalences de la Reconstruction, entre culturalisme et fonctionnalisme, et comment la logique du zonage, la formule des grands ensembles, et la disparition de la rue ont été érigées en politiques publiques, notamment en France. Face au technosolutionnisme invoqué en réponse à une croissance démographique inédite, d’autres solutions apparaissent au tournant des années 1970, renouant un rapport avec l’histoire autant qu’avec les pratiques vernaculaires. Il s’agit, à travers ce balayage chronologique, de provoquer des jeux d’allers et retours et de comparaisons entre les débats passés, et des situations observées de nos jours. La seconde partie développe les sous thématiques importantes des enjeux de la ville contemporaine : les principales définitions du vocabulaire urbain; les notions de villes durables, villes résilientes et villes sobres; les outils d'accompagnement de la mise en œuvre des pratiques urbaines selon les différentes échelles spatiales avec des exemples de mise en œuvre à différentes échelles (les quartiers, les villes, les métropoles); les infrastructures urbaines et leurs rôles ; la place du génie urbain et son évolution. Des séances de travaux dirigés thématisés sont proposées sur des sujets tels que : la production et analyse d’indicateurs de performance ; l’étalement et la densité urbaine ; la mobilité, le déplacement et l’accessibilité ; la ville sensible.